Le Festif!- Gogol "bordélique!"

Ça a brassé fort sur le site de la scène Desjardins hier soir, alors que Gogol Bordello, l’une des têtes d’affiche du Festif!, a électrisé la foule avec son gypsy punk endiablé. Le groupe américain, originaire de New York et fondé en 1999, a livré une performance à la hauteur de sa réputation, faisant vibrer le public au rythme de ses mélodies entraînantes. Le concert a même été le théâtre d’un mosh pit plutôt chaotique et bordélique, signe de l’énergie débordante qui régnait sur le site.

Les festivaliers ont pu constater le retour de Gogol Bordello à un style plus hardcore, un virage amorcé avec leur dernier album, « Solidaritine ». Un choix musical qui résonne particulièrement avec l’engagement personnel du groupe, ardent soutien à l’Ukraine dans le conflit actuel.

Le site était bondé, témoignant de l’impatience du public pour cette prestation. L’énergie débordante de Gogol Bordello a su combler toutes les attentes, laissant une foule ravie et visiblement conquise.

En première partie, la scène a accueilli le musicien nigérian Olufela Olufemi Anikulapo Kuti, dit Femi Kuti. Fils de Fela Kuti, le créateur de l’afrobeat, Femi Kuti et son groupe The Positive Force ont offert un spectacle haut en couleur. Leurs danseuses et leur imposant orchestre composé de cuivres ont envoûté le public. Malgré son âge, Femi Kuti a impressionné par son dynamisme, sautant sur scène et délivrant un show énergique au saxophone et au clavier. L’héritier de l’afrobeat, ce cocktail explosif de jazz, de funk et de musique africaine traditionnelle, a su captiver l’auditoire.